Une vallée fluviale urbaine

Coexister avec les affluents de la Senne dans un territoire en mutation

Ce projet explore le devenir des paysages rivulaires dans un contexte de densification urbaine à la frontière entre Bruxelles et la Flandre. Face à l’étalement programmé du bâti, la question posée est simple : comment maintenir une continuité paysagère là où tout pousse à la fragmentation ?

Pourquoi ce sujet ?

L’observation de projets de restauration écologiques invisibles depuis l’espace urbain a suscité une interrogation sur la place réelle des espaces ouverts. À la confluence du Vogelzangbeek et du Zuunbeek, j’ai trouvé un site où les dynamiques de pression et les opportunités coexistent à échelle métropolitaine.

Démarche

Pour construire une réponse territoriale cohérente, le projet s’est appuyé sur plusieurs entrées complémentaires :

• Analyse croisée des documents de planification bruxellois et flamands ;
• Diagnostic territorial centré sur les discontinuités paysagères et les seuils d’urbanisation ;
• Construction de scénarios à l’horizon 2050, débouchant sur une esquisse spatialisée.

Ce que le projet révèle

L’étude démontre que si les espaces ouverts ne sont pas pensés comme structures porteuses du développement urbain, ils seront réduits à de simples réserves résiduelles. En rendant les frontières entre bâti et ouvert plus perméables, la vallée peut devenir une charpente écologique et sociale au sein d’un tissu urbain actif.

Proposition

Réaménagement de la confluence des affluents de la Senne en interface entre quartiers denses, zoning industriel et réserve naturelle. Le projet réactive les continuités écologiques, redéfinit les lisières urbaines et fait des vallées fluviales un levier de résilience.